Profession de foi Politika :
Législatives 2017 : 3ème circonscription de Côte d'Or
Chère électrice, cher électeur,
Je suis le jeune dirigeant d’un nouveau parti, Europa Politika,
dont la vocation est de retrouver le sens du
politique à l’état pur, une politikosophie. Son emblème
héraldique est l’aigle éployé, symbole de puissance, de dignité, d’une vue
perçante de l’avenir et de l’élévation naturelle au-dessus du labyrinthe des
« partis du bas » (de gauche à droite), dont la politique française
traditionnelle, malgré ses simulacres combinatoires, n’est plus capable de
s’échapper : raison en est que toute sa classe est née et a grandi dans
une culture fermée, tronquée, hyperspécialisée.
C’est tout l’opposé de moi et de mon parti : Politika annonce
tout le prestige d’une France capable d’allier bienveillance, pouvoir, justice,
prospérité et excellence dans une même réalité étatique. Le problème n’a jamais
été lié à la difficulté de réaliser concrètement cette union, mais à
l’impossibilité viscérale pour des politiciens mercantiles de faire le bon
choix entre la « bourse ou la vie » : finances, richesses
matérielles et droits sacrés de l’homme. Même la France de 1789 a échoué. Pas
la mienne.
Vous allez être appelés à voter les 11 et 18 juin 2017 aux élections
législatives nationales, dans notre 3ème circonscription de Côte
d‘Or, afin de choisir un député dont le rôle sera de représenter tout
le peuple français à l’assemblée nationale, usine de fabrication des lois décidées
par la volonté générale et lieu de contrôle de la politique du gouvernement.
Un député n’est pas membre de l’exécutif : son pouvoir est plus limité. Contrairement
au gouvernement, il ne met pas directement en œuvre un programme décidé seul ou
avec un petit nombre. Dilué au milieu de 577 autres, de la même obédience ou
non, le député exerce plus une influence collective qu’un pouvoir personnel.
Pour compenser cette « faiblesse », sa force doit donc
résider dans son charisme, allié à une capacité exceptionnelle à écouter ses
concitoyens, unifier ses collègues comme s’en démarquer, briller par sa
rhétorique, juger des lois nouvelles, et faire de sa puissante personnalité un contrepoids
à l’exécutif, dans un souci d’équilibre démocratique des pouvoirs. Il ne
doit pas se contenter, même s’il est dans la majorité parlementaire,
de ce rôle passif que l’on voit souvent dans le régime présidentiel de
la Vème République, celui d’une simple « boîte d’enregistrement » des
désirs du gouvernement. Un député doit travailler à la fois librement et
de manière fidèle à la représentation nationale. Taillé pour ce vrai
rôle du parlementaire, je ne défends pas mes idées personnelles, très
nombreuses, avant de m’imprégner de celles des autres.
Sur des thèmes aussi divers que : budget, défense, sécurité,
travail, union européenne ou politique étrangère, le député doit être
capable de se prononcer avec compétence et altruisme, exigences que ne remplissent
pas la plupart d’entre eux du fait de leur micro-vision intellectuelle et leur cloisonnement
politique.
Depuis une enfance précoce, j’ai travaillé à atteindre un esprit
d’universalité, d’érudition, d’humanité et de compassion. Issu d’un milieu
pauvre, analphabète, mes parents et la République m’ont éduqué à l’élitisme et
l’excellence morale et académique dans de nombreux domaines réputés
« opposés ». Généraliste authentique, vu comme une perle rarissime,
professeur et chercheur en sciences, ingénieur en aéronautique et aérospatial, j’ai
d’autres diplômes et formations universitaires, notamment en économie, droit, sciences
politiques, lettres, philosophie. Ma créativité, qui a reçu les plus hauts éloges, est la clé de
résolution des grands problèmes de l’humanité. Ceux d’un État, comme la France, sont
particulièrement généraux : ils ne sont pas l’affaire de « spécialistes »
qui ne connaissent du monde réel et humain que leur domaine fermé. Alors
que le généraliste peut naturellement se spécialiser, le sens inverse est plus
difficile.
Mon expérience m’a rendu capable d’adopter une « infinité »
de points de vue sans m’y confondre, et me mettre à la place de chaque personne :
riche ou pauvre, connue ou anonyme, bonne ou mauvaise. J’ai fait mon choix et il est bon : celui d’un État puissant
au service dévoué de ses citoyens, à commencer par les plus démunis.
Consciente de son remède, la République en détresse a fait son aigle dans la
plus grande discrétion. Historiquement, il a toujours fallu un animal
politique pour résoudre les crises graves : c’est un mâle
pour un bien. Il n’y a pas d’autres secrets que l’instinct sacré de la
res publica. Vous le lisez déjà dans ces lignes.
Je suis ainsi confronté à un dilemme : réussir avec
vous ou réussir tout court. Je préfère la première option. Le choix vous en
sera offert dès le 11 juin prochain. Ces élections vont aussi être pour moi l’occasion
de connaître mes électeurs, leurs attentes, leur audace, leur sens de détection
des plus hauts potentiels de la politique.
Au fond, je ne cherche pas à convaincre. Aux « paranoïaques »,
je dis simplement ‘méfiez-vous’. Aux autres, en un sens, vous m’avez
toujours connu, comme votre idéal politique. Le
« Ciel » répond à votre appel. Voyez-moi comme l’étoile montante d’une
politique de crû inédit, que j’ai l’honneur de représenter et dont vous, Bourguignons en
particulier, aurez la fierté d’être les producteurs.
Afin de préparer ensemble, dès maintenant, ce travail de députation
et vous donner plus de précisions sur mes engagements, je vous invite à prolonger
cette circulaire par un échange sur : europapolitika.blogspot.fr/ ou www.facebook.com/europa.politika
Je maintiendrai cet espace de discussion en ligne afin de rester à votre
écoute et travailler nos solutions en vue de retrouver une vraie prospérité spirituelle
et matérielle en France.
Politikement votre,
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